Selena Tjazi

Nom : Tjazi

Prénoms : Selena Alyda (petite erreur au prénom à l'inscription, est-ce possible de changer svp ?)

Date de Naissance : 8 juin 1983
-----> Age : 29 ans

Origines : Née à Alexandrie, vivant (avant le grand chamboulement) à Athènes, elle possède les nationalités grecques et égyptiennes (pour ce que ça lui sert maintenant), ainsi que quelques vagues origines espagnoles.

Rang : Chercheuse

Objets de Défense et Information : Poignet Dôme & Scanner

Famille : Sa mère, Syna, était grecque et archéologue, douce mais au caractère solide. Son père, Malfi, était égyptien et professeur d’histoire, cultivé mais volage. Après leur séparation, son père eut, parait-il, des enfants avec une autre femme, mais ils ont de toute manière tous été éradiqués par la Bombe.

Caractère : Asociale ? Pas tout à fait. Froidement détachée ? Sans aucun doute. Sa seule raison d’être maintenant, c’est bosser, étudier, alors elle bosse et étudie.
Si pour bosser il faut parler avec des être humains, ok, très bien, elle parle, polie, attentive, respectueuse.
Si pour bosser il faut se faire marcher sur les pieds, attention danger, l’atmosphère se refroidit et s’électrifie… mais jamais rien n’explose.
Si pour bosser il faut souffrir, allez vous faire foutre, elle se tire.
Si pour bosser il faut devenir aveugle et soude, pas de problèmes, faites ce qui vous chante, elle bosse, elle mange, elle dort.
Si pour bosser il faut oublier, bossons, le néant nous emmènera dans un monde gris mais sans plus aucun cris.
Si pour bosser il faut se civiliser, se sociabiliser… le monde remettrait-il la tête à l’endroit ? … nh, une illusion.
En dehors du boulot, il n'y a malheureusement pas grand chose à dire puisque c'est ça seule raison de vivre. ^^; Disons qu'elle a un sens des responsabilités très solide, si elle fait une erreur elle l'assume. Elle est aussi contre la violence, alors ses relations avec les membres d'unité et faucheuses peuvent parfois être houleuses. Euh... ça se raccrocherait pas au boulot ça par hasard ? ^^;

Physique : Des cheveux bruns coupés assez librement aux épaules encadrent un ovale au grain uniformément mat, illuminé par des lèvres naturellement rouges-brunes (qui ont tendance à se pincer souvent à cause d’une quelconque contrariété) et ombragé par des yeux d’un noir de jais, noir renforcé par ses cils fournis. Son regard sombre lui donne une certaine intensité qui peut sembler hautaine. Son nez est très fin et pointu, ce qui lui donne un léger air altier (quant elle vous regarde de travers, là, ça devient plutôt dédaigneux). Et lorsqu’elle travaille, il faut rajouter par dessus cela des lunettes de forme rectangulaire (mais aux ôtés légèrement arrondis), sans montures, les branches étant simplement couleur cuivre. Elle peut donc paraître aussi charmante que froidement et hautement distante (depuis un moment, la deuxième possibilité est la plus courante) tout dépend de l’interlocuteur.
Elle est très grande (1m82), trop peut-être, mais c’est un avantage car ses kilos (non négligeables) peuvent ainsi se répartir sans trop de disgrâces. En effet, en tant que chercheuse qui ne sort de son labo que pour les cas d’extrêmes nécessités, ne cherchez pas les muscles, vous ne trouverez que la chair (et son poing dans la figure, pour ce que ça fait mal… encore que les claques, avec ses grandes mains aux longs doigts doivent laissez une belle trace…). Notée que si elle est aussi forte qu’un koala, elle a aussi sa souplesse, due à des années de danse dans son enfance.
Niveau style vestimentaire, ne cherchez pas, vous ne trouverez pas la faille : plus élégante qu’elle c’est de la débauche. Talons hauts toujours ! mais jamais d’aiguille, elle est tellement grande que la foulure est vite arrivée tailleurs (jupe ou pantalons, ça, ça dépend de son humeur) et blouse blanche impeccable. Quelques bijoux soigneusement choisis mais sans outrance. (En même temps, quand on est coincé en tant que chercheuse à Ogma on se divertit comme on peut…)

Talents : Selena est un petit génie aux capacités intellectuelles développées par une vie tournée vers les études. Ainsi, elle maîtrise parfaitement son domaine : les sciences, quelles qu’elles soient ; néanmoins, par goût, elle s’est spécialisée dans la génétique. Ainsi, son travail à l’Ogma consiste en l’étude des évolutions génétiques survenues suite à l’explosion de la Bombe, chez l’Homme et les animaux bien sûr, mais ce qu’elle préfère ce sont les végétaux.
Mis à part ses compétences scientifiques élevées, Selena est aussi passionnée de littérature, parle et écrit parfaitement l'anglais et le grecque, couramment le français et l'arabe. Elle est également extrêmement douée en danse et à « le rythme dans la peau ».

Particularités : - lorsqu’elle travaille, elle le fait les écouteurs d’un lecteur MP3 dans les oreilles. Etonnamment elle est alors plus productive que lorsque le silence règne (néanmoins si vous discutez pendant qu’elle bosse, elle sera incapable de se concentrer et là… garde à l’orage électrique).
- là où certains sont accros au chocolat et au café pour bosser, elle c’est à la menthe et au sucre. Ainsi, ne vous étonnez pas si vous trouvez sur son bureau des paquets de chewing-gum bourrés de produits chimiques synthétisant glucose et menthol, ne vous étonnez pas non plus si vous constatez qu’elle ne boit qu’un liquide verdâtre à part de l’eau : le sirop à la menthe c’est sacré !

Histoire :
Il y a une trentaine d’années, Syna Arkalos, archéologue de son état, voyagea en Egypte dans le cadre de son travail, sur un terrain de fouilles, elle rencontra Malfi Tjazi, enseignant l’histoire en université et visitant les lieux avec une classe. Leur passion pour l’histoire les rapprocha, ils dînèrent ensemble (etcetera) et leur relation aboutit sur une enfant : Selena Alyda (le premier prénom ayant été choisi par la mère, le second par le père). Tout se passait a priori très bien dans le meilleur des mondes, et le bébé naquit à Alexandrie, ville natale de son père qui devint également la sienne. Seulement voilà, après sa naissance les choses se gâtèrent. Ce qu’en sait Selena, c’est ce que lui raconta brièvement sa mère : Malfi rencontra une autre femme (en l’occurrence sa collègue à l’université), leurs relations allèrent un peu trop loin, Syna l’apprit, Malfi lui assura que ce n’était qu’un accident qui ne se reproduirait pas, elle le crut, seulement cela se reproduisit et Syna ne fut plus dupe, son enfant sous le bras elle rembarqua pour la Grèce et n’eut plus que quelques rares contacts avec son ancien amant, Malfi souhaitant quand même avoir un minimum de renseignements sur sa fille (play-boy mais pas sans cœur). Dès lors, Syna ne fut plus intéressée par les hommes, elle dévoua sa vie à son travail et à sa fille.

Si je vous raconte cela, c’est simplement parce que ce fut les fondements de la vie de Selena. Sans père, une mère plongée corps et âme dans son travail, elle apprit rapidement à se débrouiller seule. Même si sa mère s’enquérait toujours de ses besoins, Selena refusait qu’elle s’inquiète pour elle. C’est pourquoi elle eut toujours un comportement exemplaire. L’enfant la plus calme qu’eut sa nourrice, la plus rapide à apprendre qu’eurent ses professeurs en écoles maternelle et primaire, elle sauta deux classes. Sa mère l’encouragea à prendre une activité extrascolaire pour ne pas rester tout son temps libre planté au milieu de ses précieux livres (ou, plus tard, devant l’ordinateur). Elle choisit la danse, qu’elle commença à l’âge de 6 ans (non seulement elle adorait la musique, mais en plus cela lui permettait de contrôler ses mouvements, en effet, en raison de sa croissance spectaculaire, elle avait tendance à être particulièrement maladroite).

Arrivant au collège avec deux ans de moins que les autres, elle n’avait pas grand chose en moins : jamais en retard en classe, ne posant aucun problème, beaucoup ne se doutait pas qu’elle leur était plus jeune car sa croissance physique avait effectué un aussi grand bond que celle de son esprit. Le temps qu’elle s’adapte à son nouvel environnement, elle devint première de la classe dans toutes les matières… sauf en sport… Evidemment, tout cela n’était pas du goût de certains élèves, les petits génies ne sont après tout pas toujours très bien de leurs petits camarades… Seulement sa maturité était tout aussi sans appel et elle les ignorait royalement, les esquivait ou les rembarrait. Cela lui valut bien évidemment de finir à l’écart, mais elle ne s’en plaignit jamais. Elle semblait se suffire à elle-même. En vérité, elle rattrapait son manque de liens sociaux par le biais d’Internet. Ce moyen lui permettait de trouver des personnes dans le même cas qu’elle, qui la comprenait. Elle eut ainsi de nombreux contacts par le monde et ne se referma pas totalement sur elle-même. Toute sa scolarité se déroula de cette manière.

Lorsqu’elle obtint son bac (ou du moins l’équivalent grecque), à 15 ans, elle avait décidé de suivre des études de génétique en université. Des universités anglaises et américaines lui firent des propositions alléchantes, mais elle choisit de rester à Athènes. En effet, l’état de sa mère, se dégradait à vue d’œil, et depuis un moment Selena était obligée d’être toujours derrière elle pour vérifier qu’elle mangeait et dormait correctement. Elle ne voulait pas la laisser. Néanmoins, elle ne regretta pas son choix. En université, elle trouva des personnes à l’esprit bien plus ouvert qu’au collège ou même au lycée. Elle se fit pour la première fois quelques amis aussi passionnés qu’elle par les sciences. Là aussi, elle se fit remarquée pour son intelligence, sa sagacité et sa maturité. Rapidement adorée des professeurs, et respectée des étudiants qui venaient souvent lui demander conseils. Elle passa sept ans en université à Athènes, et son taux de sociabilité ne fut jamais aussi fort.

Seulement voilà, au bout de ces sept ans (elle avait alors 22 ans, son permis et quelques économies en poche, mais n’avait jamais quitté sa mère), Syna tomba malade. Cancers du sein et de la peau. Selena dû alors trouvé un travail d’urgence pour payer les frais médicaux, et fut embauchée dans une société grecque étudiant les organismes génétiquement modifiés. Elle abandonna la danse et les copains, elle les perdit de vue bien plus rapidement qu’elle n’avait tissé ces liens qui lui étaient chers. Elle aurait très bien pu s’intégrer dans cette entreprise, si elle n’était pas obsédée par l’état de santé de sa mère et le besoin d’argent qu’il entraînait. Elle travaillait dur pour satisfaire son patron, au mépris parfois de ses collègues de travail. Elle obtint rapidement des promotions et donc un meilleur salaire, qui lui permit finalement de soigner sa mère tout en vivant correctement. Elle baissa alors un peu le régime, mais le mal était fait : elle s’était taillé une réputation au sein de l’entreprise, qui n’était pas vraiment à son avantage ; et sa vie en dehors du travail se résumait aux allers-retours entre l’hôpital, sa maison, et le supermarché du coin. A 25 ans, elle se rendit finalement compte que sa situation était devenu invivable.

Elle se retourna alors vers son précieux ordinateur et Internet, qu’elle avait laissé depuis plusieurs années. Au bout de quelques mois, elle rencontra un homme, français, un peu plus âgé qu’elle, scientifique, travaillant dans une grande société : l’Ogma. Ils développèrent une correspondance très riche et presque quotidienne. Cela lui permit de tenir le coup à son boulot. Lorsqu’elle en parla à sa mère un soir où elle était venu la voir, Syna l’encouragea à aller le rencontrer en France, arguant qu’elle n’était que très rarement sortie de Grèce et qu’elle pouvait bien se débrouiller une semaine sans elle du moment qu’elle lui téléphonait régulièrement. L’idée fit son chemin, d’autant plus que Gwénaël (son correspondant) semblait très enthousiasmer par l’idée. Elle prit donc une semaine de vacances, direction Paris. Comme prévu, Gwénaël l’attendait à l’aéroport. Il l’emmena dans de nombreux endroits charmants et tout se passait magnifiquement bien, ils s’entendaient à merveille, tout autant que par Internet. Mais voilà, comme toute bonne chose semble être vouée à une fin dramatique dans sa vie, Selena reçut un coup de fil provenant d’Athènes, l’informant que l’état de santé de sa mère s’était brusquement aggravé : elle était entrée en phase terminale du cancer. C’est donc toutes idées joyeuses envolées que Selena revint à Athènes. Lorsqu’elle arriva au chevet de sa mère, on lui annonça alors que Syna n’en avait plus pour longtemps. Dévastée, Selena reprit son travail en visitant autant que possible sa mère. Lorsque l’inévitable arriva, elle fut si dévastée qu’elle s’enferma chez elle pendant une semaine. Inquiété par le silence radio, Gwénaël fit à son tour le voyage jusqu’à Athènes, et se rendit à l’adresse de Selena, où il dut sonner une demi-douzaine de fois avant qu’elle n’ouvre la porte. Il la repêcha au fond du gouffre, la chouchoutant au maximum. Finalement, lorsqu’il la jugea en assez bonne forme, il lui fit la proposition suivante :
« Tu sais, j’ai parlé de toi à mon chef, et il est très intéressé par tes capacités… Ca te dirait de venir bosser avec moi à l’Ogma ? »

Elle mit deux jours à se décider. Elle n’avait plus rien qui la rattachait ici, elle démissionna donc et suivit Gwénaël en France. Elle s’installa chez lui, et il l’emmena à son boulot, ou il la présenta au vice-président de la société. Elle passa une audition, au bout de laquelle il lui fut simplement souhaiter la bienvenue dans l’Ogma. Quelques jours plus tard, lorsqu’elle vint pour sa première journée officielle à l’Ogma, elle croisa une femme à l’air ahuri voir catastrophé, qu’elle se rappelait être secrétaire… Et elle venait de mettre les pieds dans le hall du bâtiment lorsque les portes s’étaient brusquement refermées derrière elle, suivies par l’activation d’un bouclier magnétique. Inutile de préciser que Selena fit les yeux ronds. Mais Gwénaël apparut comme par miracle et lui sortit une explication quelconque. Selena l’écouta d’une oreille, s’il ne paniquait pas c’est qu’il n’y avait pas de raison de paniquer. Il l’emmena dans la partie des laboratoires pour qu’elle se familiarise aux locaux et au personnel. Le soir même, il la conduisit dans des logements à l’intérieur de la société, où Selena eut la surprise de retrouver ses affaires personnelles. Elle lui fit une drôle de tête mais il reprit patiemment son explication du matin, qu’elle écouta cette fois-ci. Les services de renseignement de l’Ogma avait obtenu des informations comme quoi une attaque pourrait être porté contre le siège de la société par des concurrents belliqueux. Si Selena trouva cela un peu excessif et étrange, Gwénaël le lui fit vite oublier.

Néanmoins, lorsque, le lendemain, il lui annonça que l’attaque avait bien eu lieu et ravagé tous les environs et qu’ils ne devaient la vie sauve qu’au bouclier magnétique, là elle était complètement paumée. Petit génie, certes, mais elle se contentait des sciences, le commerce et la politique lui passait loin au dessus de la tête. Cela lui semblait totalement… apocalyptique, digne d’une série de science-fiction… problème, d’après toutes les données qu’elle recueillit ce n’était pas le cas, et elle avait beau se pincer elle ne dormait pas. Elle finit par s’en remettre lentement, à force de persuasion de la part Gwénaël et d’intérêt pour les projets scientifiques que lui offraient l’Ogma.

Quelques semaines plus tard, pourtant, son petit bonheur fut à nouveau brusquement brisé…
« Scientifique Tjazi. »
Retenant un soupir, Selena jeta un coup d’œil par dessus son épaule, tout en sachant déjà que l’importun qui l’interrompait dans ses travaux était un membre des unités de sécurité. Il n’y avait qu’eux pour l’appeler comme ça depuis qu’elle en avait rembarré un pour l’avoir appelé ‘Madame’ alors qu’elle n’était pas marié, et un autre pour l’avoir seulement appelé par son nom de famille.
« Mh ? » lâcha-t-elle en ôtant ses écouteur de ses oreilles.
« On m’a demandé de vous informer que Gwénaël Beloeil s’était suicidé dans sa chambre il y a de cela deux heures. » dit-il d’une traite comme si ses supérieurs lui avait enfoncé cette phrase dans le crâne à coup de menaces.
Le sourcil droit de Selena effectua soudain un soubresaut alors que le reste de son visage restait stoïque. Le silence plana un instant avant d’être brisé par le bruit d’une chaise frappant une table, des talons contre le sol, et une main contre une joue. Elle l’avait giflé, une belle et grande main contre une mâchoire carré. Cela devait donner une sensation plus cuisante qu’autre chose vu la force de Selena. L’homme l’avait sous-estimé mais il ne fit pas deux fois la même erreur et la maîtrisa avec aisance tandis qu’elle déversait un torrent d’insultes qui se finirent par finalement par des propos plus cohérents :
« Suicidé ? Ne vous foutez pas de moi ! Pourquoi se serait-il suicidé ?! Que lui avez-vous fait ? » hurlait-elle.
La situation lui ayant totalement échappé, le brave guerrier appela en hâte l’un de ses coéquipiers. Une femme entra bientôt dans la pièce alors que le flot d’insultes commençait à se tarir. Elle indiqua à l’homme de se retirer, ce qu’il fit hâtivement. Selena tituba et se rassit brusquement dans son fauteuil alors que la femme s’avançait face à elle. Elles se fixèrent longuement. Cette femme devait faire partie des Renseignements, elle était a priori plus sagace que le précédent. Elle comprit que Selena ne se laisserait pas avoir par des mensonges. Elle lui dit alors simplement la vérité.
« Gwénaël n’était pas un chercheur, mais un membre des Renseignements. Sa mission était de rechercher des cerveaux et de les ramener à l’Ogma. »
« Mais… »
« Toutes les informations scientifiques dont il vous parlait lors de vos conversations lui avaient été transmises par les véritables chercheurs. » anticipa-t-elle la question. Elle lui laissa un moment pour diriger l’information.
« Parfaitement formé, comme chacun d’entre vous. » marmonna finalement Selena. « Je n’y ai vu que du feu. »
« Pas parfaitement non, puisqu’il est tombé amoureux de vous. Ce qui lui avait été interdit. »
Selena releva brusquement la tête. Son interlocutrice crut un instant qu’elle allait à nouveau exploser, mais ce ne fut pas le cas. Au contraire, une fois cette nouvelle information digérée, elle sembla se calmer. Gwénaël n’avait pas menti sur ses sentiments, tout ce en quoi elle croyait n’était donc pas que mensonges. Elle détourna la tête, et un nouveau silence s’installa.
« Pourquoi bossez-vous ici ? il n’y a plus rien dehors. »
« Je suis fière de travailler pour l’Ogma, j’aime mon travail. » répondit-elle après un instant.
Selena lui jeta un regard en coin d’œil, puis lui tourna le dos et récupéra ses écouteurs.
« Mademoiselle Tjazi ? » demanda la femme, incertaine.
« Je souhaiterais travailler. » se contenta de répondre Selena en enfonçant ses écouteurs dans ses oreilles.

Citation :

Rapport des renseignements N°#245130 concerçant la scientifique Selena Alyda Tjazi

Constatations : Suite à la mort de Gwénaël Beloeil, Selena Alyda Tjazi présente un fort détachement vis-à-vis des évènements. Elle semble s'être décidée à se consacrer uniquement à son travail et à ne pas intervenir ou s'inquiéter du reste.
Recommandations : Il semble nécessaire de l'éloigner de tout élément perturbateur pour éviter tout revirement. Ainsi que d'éviter également toute provocation à son encontre ou perturbation dans son travail.

Bwahahah je love la forme du caractère ^^ L'histoire est très bien aussi ^^

Bienvenue miss, je change Selene pour Selena